Déterminer un calendrier idéal pour le partage des responsabilités parentales est difficile. De nombreux facteurs doivent être pris en compte, mais surtout l’intérêt supérieur des enfants. Au Québec, bien qu’il n’existe pas de solution unique, l’intérêt de l’enfant prime (art. 33 C.c.Q.).
Le tribunal prend en considération tous les aspects de la vie des parents. Il doit également tenir compte des besoins physiques, émotionnels, moraux et intellectuels de l’enfant et de la manière dont chaque parent subviendra à ses besoins. Ils doivent également tenir compte de l’âge et de la santé de l’enfant ou des enfants, en particulier lorsque l’enfant est plus jeune et peut avoir besoin de plus d’attention.
À la demande de l’un ou l’autre des parents ou des deux, une évaluation psychosociale peut être effectuée afin de déterminer les besoins de l’enfant et l’état émotionnel des parents, notamment sur la recommandation d’un expert afin de déterminer l’intérêt supérieur de l’enfant et quel parent est le mieux équipé et/ou quel horaire conviendra le mieux à l’enfant.
Les souhaits de l’enfant seront également pris en considération, surtout à mesure qu’il grandit. C’est entre 10 et 12 ans que le juge tiendra compte de la volonté de l’enfant, tout en prenant en considération tous les autres facteurs susceptibles d’affecter sa vie. Lorsque l’enfant a 18 ans, il peut décider avec quel parent il souhaite rester.
Globalement, l’objectif principal est de s’assurer que l’enfant sera protégé et pris en charge. Tous les facteurs de la vie des parents doivent être pris en compte. Bien que le souhait de l’enfant soit d’autant plus pris en considération qu’il est âgé, ce n’est pas le facteur ultime qui déterminera le calendrier, s’il n’est pas conforme à son intérêt supérieur.